quelques pensées
mercredi, juillet 17, 2019
dimanche, octobre 26, 2014
Boh penh nyang…
vendredi, juillet 08, 2011
Un futur madrilène
mercredi, juillet 21, 2010
mardi, juin 08, 2010
vendredi, avril 30, 2010
Les girafes
Le temps d'un après midi, je les ai observés et épiés, ces mammifères au long cou. Ceux-ci sont les derniers spécimens d'Afrique de l'ouest : d'un effectif de 50 en 1996, il est passé à plus de 200 cette année. Pas très farouches, les girafes ont l'habitude d'être prises en photo. Elles prennent des pauses, nous toisent de leurs yeux soulignés par d'épais cils...
Sous le Soleil chaud, elles se sustentent, profitant de ce que leur anatomie a de singulier. Elles peuvent ainsi atteindre les feuilles des hauts accacias.
Ces arbres constituent aussi des abris contre les rayons de compère Soleil, souvent très généreux en ces régions du monde. C'est un réel bonheur que de les observer en liberté, dans cet habitat naturel qui reste fragile et qu'il s'agit de préserver . Nous avons la chance de les voir encore, espérons ne pas être les derniers!
dimanche, décembre 27, 2009
Pont des martyrs
Lien entre deux mondes, on y circule au gré des volutes de fumée et de poussière qui s’envolent dans les airs.
De jour, le soleil se fait implacable pour qui s’y engage car point d’ombre n’est prévue à son bord. Et le soir, se sont des nuées d’insectes qui s’abattent sur les véhicules et marcheurs allant d’une rive à l’autre de la capitale.
Le pont se courbe légèrement comme pour enjamber le fleuve Niger, cette veine de vie qui prend naissance dans des montagnes verdoyantes avant d’aller défier le désert et de se frotter aux dunes de sable du Sahara…
Le pont supporte depuis des années les difficultés quotidiennes de ceux qui l’empruntent. Il les fait traverser, sans discrimination, des piétons en guenilles aux véhicules rutilants de quelques nantis, en passant par la multitude de deux-roues dont la masse semble augmenter chaque jour.
Le flot presque ininterrompu de jour se calme quelque peu la nuit. Alors le pont se repose un peu…apprécie de reprendre son souffle pendant ces heures fraiches, avant d’aborder la besogne du lendemain.
Mais le pont ne se plaint pas, même si son sort semble scellé par delà le temps. Parfois, à la faveur de circonstances favorables, la poésie gagne les lieux. Alors le pont sait humblement trouver sa place dans la toile, surlignant l’horizon de sa silhouette grise et devenant acteur de cette scène éphémère.