quelques pensées

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mercredi, juillet 17, 2019

Fields of heaven


Clouds jostle in the sky alternating shadows and light in the hearts.
A hawk swirls and watches while playing with the wind, ready to swoop on its prey hidden among the tendrils.
I walk in this labyrinth in search of answers, those that are revealed only with time.
While the flavours jostle in the palate, her golden eyes illuminate my heart.

The wisdom would be that we observe restraint, that we avoid proclaiming our feelings loudly.
Patience takes the hand of passion, imposes silence and leads calmly through this green and gray maze.
It is a moment full of promises, filled with dreams and unanswered questions.
Once Sun - that golden eye – hidden behind the horizon, it is a growing Moon that takes over.

Then, comes the moment of grace when everything has decided to imitate dreams.
This moment that unites all at once, which raises the veil of uncertainties, which discovers an unsuspected world ...
Hope and faith mixed up with love and fate to unite two bodies in a delicious debate,
The whole world then becomes a communion,
I visited the fields of heaven.





dimanche, octobre 26, 2014

Boh penh nyang…

Il est des mots dont la signification va au-delà de leur définition et ceux-ci permettent, si l’on si attarde un peu, de comprendre un peu mieux les lieux et les gens qui nous entourent.

Il est une expression qui pourrait à elle toute seule décrire le pays dans lequel je vis aujourd’hui…le Laos. Cette expression est « Boh penh nyang ».

Crépuscule sur les bords du Mékong

Cette expression s’emploie dans des contextes multiples et en réponse à des situations très diverses.
Que vous rencontriez un problème, quel qu’il soit, il est fort probable que l’un des premiers remèdes verbaux soit de prononcer ces mots, qui prétendront à ce moment-là apaiser l’esprit et lisser la tourmente.
Que vous soyez en désaccord avec votre interlocuteur, ces mots émergeront probablement de la bouche de celui-ci, en écho à ces mêmes mots, inévitablement sortis de votre propre bouche. Ils permettront alors, si ce n’est de trouver un accord, d’engager la discussion sur une voie pacifique et conciliante.
Que vous désiriez vous enquérir de l’état de santé d’une personne malade, il semble presque évident que ces mots soient également employés.

Si l’on traduit littéralement l’expression, elle pourrait signifier «pas-existe-quelque chose». Dans ces usages divers, on peut la traduire par «pas de problème», «peu importe», ou encore de façon plus profonde «je pardonne et oublie tes actes».

Le voyageur pourra se retrouver surpris de ces usages multiples et pourrait se retrouver contrarié si son état d’esprit ne s’accordait pas à celui des lieux. De la frustration pourrait même émerger du constat que, sous couvert d'un certain fatalisme, ces mots soient utilisés à l’envie, un peu comme une formule magique que l’on emploierait au lieu de trouver de « vraies » solutions aux problèmes. Cependant, il se rendra vite compte que cette frustration ne trouvera d’apaisement que s’il convient d’accepter que les choses se gèrent ainsi…différemment.

Car en effet, le large spectre d’usage de ces mots traduit bien leur grandeur insoupçonnée. Ils trouvent leur source dans la tradition bouddhiste de l’acceptation des choses et leur emploi dépasse largement le statut d’expression verbale. Ils font partie de l’esprit du peuple Lao et de leur culture. Plus que des mots, c’est un Art de Vivre…

vendredi, juillet 08, 2011

Un futur madrilène

Cela fait longtemps que je ne m'étais exprimé sur cet espace.
Beaucoup de choses se sont passées depuis mon dernier message. J'ai découvert de nouveaux lieux, rencontré de nouvelles personnes, j'ai dit "oui" à la femme que j'aime...
Bientôt nous allons partir nous installer sous d'autres cieux.
Madrid nous tend les bras aujourd'hui et d'ici quelques semaines une nouvelle aventure va débuter et cette fois ce sera une aventure à deux!

mercredi, juillet 21, 2010

المغرب‎


En attendant l'inspiration qui pourrait survenir à la faveur d'une pause autour d'un verre de thé ou bien au moment de la digestion d'un tajine, dans la fraicheur d'Essaouira ou la chaleur de Marrakech...

mardi, juin 08, 2010

Sur les bords du fleuve Niger


vendredi, avril 30, 2010

Les girafes

A quelques kilomètres de Niamey, sous un Soleil un peu plus clément qu'à l'habitude en cette saison chaude, je me suis approché de ces êtres que je n'imaginais pas si gracieux et élancés : les girafes.


Le temps d'un après midi, je les ai observés et épiés, ces mammifères au long cou. Ceux-ci sont les derniers spécimens d'Afrique de l'ouest : d'un effectif de 50 en 1996, il est passé à plus de 200 cette année. Pas très farouches, les girafes ont l'habitude d'être prises en photo. Elles prennent des pauses, nous toisent de leurs yeux soulignés par d'épais cils...



Sous le Soleil chaud, elles se sustentent, profitant de ce que leur anatomie a de singulier. Elles peuvent ainsi atteindre les feuilles des hauts accacias.


Ces arbres constituent aussi des abris contre les rayons de compère Soleil, souvent très généreux en ces régions du monde. C'est un réel bonheur que de les observer en liberté, dans cet habitat naturel qui reste fragile et qu'il s'agit de préserver . Nous avons la chance de les voir encore, espérons ne pas être les derniers!

dimanche, décembre 27, 2009

Pont des martyrs


Lien entre deux mondes, on y circule au gré des volutes de fumée et de poussière qui s’envolent dans les airs.

De jour, le soleil se fait implacable pour qui s’y engage car point d’ombre n’est prévue à son bord. Et le soir, se sont des nuées d’insectes qui s’abattent sur les véhicules et marcheurs allant d’une rive à l’autre de la capitale.

Le pont se courbe légèrement comme pour enjamber le fleuve Niger, cette veine de vie qui prend naissance dans des montagnes verdoyantes avant d’aller défier le désert et de se frotter aux dunes de sable du Sahara…

Le pont supporte depuis des années les difficultés quotidiennes de ceux qui l’empruntent. Il les fait traverser, sans discrimination, des piétons en guenilles aux véhicules rutilants de quelques nantis, en passant par la multitude de deux-roues dont la masse semble augmenter chaque jour.

Le flot presque ininterrompu de jour se calme quelque peu la nuit. Alors le pont se repose un peu…apprécie de reprendre son souffle pendant ces heures fraiches, avant d’aborder la besogne du lendemain.

Mais le pont ne se plaint pas, même si son sort semble scellé par delà le temps. Parfois, à la faveur de circonstances favorables, la poésie gagne les lieux. Alors le pont sait humblement trouver sa place dans la toile, surlignant l’horizon de sa silhouette grise et devenant acteur de cette scène éphémère.